Voici l’état de L’Etat Tchadien

Au Tchad, les citoyens ont commencé à souffrir, il y a fort longtemps déjà, du mauvais état des routes de leur pays. Bon nombre de Tchadiens sont victimes de cette vétusté. Routes peu fréquentées et abîmées, pistes chaotiques,  sécurité routière non respectée, corruption, autant de facteurs à risque qui font que de nombreuses vies, aujourd’hui, sur le bas-côté des chaussées tchadiennes sont en péril. En scrutant le terrain, l’aspect des routes tchadiennes ne ressemble en rien des paysages urbains occidentaux.

A N’Djamena, les conditions de circulation sont difficiles et les routes goudronnées se font rares. Alors que la ville abrite plus de 900 000 habitants, les axes sont très peu nombreux pour la desserte. Rien que les pistes en terre, parfois aménagés à grand renfort d’engins de terrassement, tiennent de route, à deux fois deux voies même les rares principales voies ouvertes, connaissent un   trafic très dense : motos, voitures, camions, roulent souvent à plusieurs sur une même file, au coude-à-coude. La plupart du temps, il n’y a pas de terre-plein central ni de ligne blanche au milieu de la route pour borner la largeur de la voie.

A N’Djamena, « Quand il pleut, c’est le catastrophe »

Les moments les plus dangereux, c’est quand il pleut. C’est la boue. Il est très difficile de circuler ; lorsque la pluie tombe sur N’Djamena où tous les chemins de terre se transforment en chemins de boue. C’est extrêmement dangereux. Les engins s’enlisent et restent parfois coincées, patinent, le sol est glissant. Un dérapage est vite arrivé en ce cas et bonjour les algarades et gorges chaudes. Outre la boue, des immenses flaques d’eau  se forment sur la route. Les marchands essaient, du mieux qu’ils peuvent, slalomer sur ces routes semblables à de véritables gruyères, sachant impertinemment qu’il est très risqué de se livrer à ce genre de gymnastique dans cette  boue, surtout lorsqu’ont sait que nos chauffeurs, dans la manipulation hasardeuse de leur conduite, ne ratent pas de se   retrouver  nez-à-nez avec d’autres usagers qui adorent rouler en sens inverse.

L’axe Guelendeng-Bongor-Kélo, un véritable parcours de combattant

Cette distance pour laquelle on mettait tout au plus trois heures à  couvrir, semble désormais un lointain paradis dont le chemin est parsemé d’embuches de toutes sortes.  Cette unique route bitumée, reliant la capitale N’Djamena au Sud du pays,  qui n’offre plus aucune autre alternance aux usagers, en ces jours caverneux,  est en dégradation avancé. Difficile de rouler sur plus de cent mètres à une vitesse soutenue sans qu’un nid de poule ou un pan défoncé ne vous contraigne à un rythme de procession. Un état de route, principale cause d’accidents.

Au vu et au su des autorités

Cette situation qui inquiète les usagers laisse croire que l’Etat à démissionné par ce manque de suivi et d’entretien des routes. L’on s’interroge ou va l’agent du péage ?

Seul le Ministron Bétonnier, pourrait répondre valablement à cette question, les usagers de ce tronçon ne savent plus à quel saint se vouer mais qui continuent de payer les frais de l’état piteux de la route qui se dégrade au jour le jour. Il semble donc que deux défis restent à relever pour le gouvernement: investir dans la réhabilitation des routes et faire taire la corruption. Il ne reste plus qu’a espérer que l’Etat ait vite ce déclic afin d’éviter de nouvelles victimes de la circulation et afin de permettre un meilleur fonctionnement de l’économie qui serait enfin plus perturbée pas des éléments extérieurs néfastes.

Allafi A. NGANANSOU «  »&

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