Cameroun- Le calvaire des populations face au délestage répétitif, coupures d’eau intempestive et tas d’immondices

Ces fléaux exposent les populations aux divers maux. Le gouvernement au banc des accusés.

Le chemin de croix des citoyens camerounais va grandissant.  Au robinet le manque d’eau oblige les familles à parcourir des kilomètres pour espérer trouver la précieuse denrée. Pour une eau douteuse, les bousculades et chamailleries s’avèrent le calvaire des populations en cette fin d’année où le besoin semble pressant et préoccupant. Yaoundé, Douala, Bafoussam, Nkongsamba, et plusieurs autres villes du pays souffrent des mêmes carences. Maux de ventre, typhoïde, diarrhée, accompagnent la mauvaise consommation du liquide obtenu mal gré bon gré. Le manque s’intensifie à plusieurs niveaux.

Les poubelles  inondent les métropoles. Melen, Bepanda, Messassi, Emana, Obobogo, ces zones populeuses, gagneraient la palme d’or de l’insalubrité. Des déchets en forme de pyramide débordent leurs limites en trainant sur la chaussée au point de perturber la circulation des usagers et des véhicules. Leurs odeurs nauséabondes se répandent sur de longues lignes. Dans le même temps l’obscurité a fait son nid dans les villes. L’éclairage public et l’énergie domestique se font de plus en plus rares. La fréquence des délestages affecte les citadins et les ménages exposés aux insécurités, au défaut de conservation des aliments bref aux nombreuses difficultés. Pourtant le Cameroun regorge d’importants bassins d’eau à exploiter pour répondre au problème de délestage et de manque d’eau potable.    Malgré les promesses du gouvernement relatives à la distribution régulière de la bonne qualité d’eau, suivies des discours sur la salubrité de l’espace urbain et de la bonne gestion de l’énergie électrique,  le changement tarde à venir. L’opacité et la mal gouvernance traduisent l’inertie des dirigeants.

Tchuisseu Lowé

Laissez un commentaire via Facebook

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.