La France dénonce une « naïveté » et de la « faiblesse » de l’UE face à la Turquie

Le conflit qui oppose la France à la Turquie est loin de connaitre son épilogue. Les autorités françaises dénoncent une « naïveté » et de la « faiblesse » de l’Union européenne face à la Turquie.

La France et la Turquie sont toujours à couteaux tirés. Ce jeudi 1er octobre 2020, la France a fait une sortie dénonçant la politique migratoire de la Turquie ainsi que ses menaces sur les intérêts économiques grecs et chypriotes. Sur le sujet, le secrétaire d’État chargé des Affaires européennes a appelé l’Union européenne à faire montre de fermeté à l’égard d’Ankara. « Il faut qu’enfin l’Europe soit ferme à l’égard de la Turquie », a-t-il laissé entendre sur France 2, jeudi 1er octobre 2020.

Par la même occasion, il a indiqué que les sanctions ne devraient pas être le seul outil d’action contre la Turquie, citant comme exemple, la présence militaire de la France et de partenaires européens lors « des provocations dans les eaux de Chypre et de la Grèce ».

« Il y a eu longtemps une naïveté, voire une faiblesse coupable européenne, à l’égard de la Turquie. Pourquoi? Parce que l’on est dépendant sur l’immigration, parfois sur l’énergie. Il faut à long terme mettre fin à cette dépendance. À court terme, il faut donner des signaux de fermeté », ajoute-t-il.

Par rapport aux sanctions, « cela peut être, on l’a déjà fait dans le passé, contre des responsables des sociétés qui forent des hydrocarbures dans les eaux de Chypre », a déclaré Clément Beaune.

Pour lui, ce qu’il faut « c’est une posture de fermeté concrète, crédible, d’où les exercices militaires [de cet été], d’où nos discussions avec la Turquie ».

BENINTIMES

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