Saison des pluies : A quoi ressemble N’Djamena ?

Une situation cocasse nous a été rapportée. Par un jour pluvieux, un météorologiste venu présenter son bulletin à la télé, assure qu’il ne pleuvrait pas avant deux jours. Ironie de situation, alors qu’il était sur ces affirmations péremptoires, dame pluie martelait rude le macadam. On le lui fit comprendre.

 Il protesta véhémentement. Il fut alors invité hors du studio pour constater de visu, la contre vérité de ses dires : il pleuvait à verse. C’est tout comme nos innombrables maires qui jurent chaque jour, d’avoir consenti d’énormes efforts pour des travaux d’assainissement et autres voiries que leur contestent les populations résidantes. Là est le premier visage de la capitale tchadienne qui nous offre souvent les scènes d’empoignades verbales entre administrés et administrateurs.

La ville de N’Djamena nous présente plusieurs cas de figure de clash entre les habitants ou les usagers des routes qui desservent les quartiers.  Ainsi, les nouveaux quartiers périphériques sont les théâtres de ces affrontements mémorables. Par leur création anarchique, ils échappent au contrôle des autorités, excepté les conducteurs des minibus qui en connaissent les recoins. Ce qui n’empêche pas  qu’en cette saison, les problèmes de circulation ne se posent avec acuité.  L’échangeur de Chagoua libère une marre sur façade côtoyant l’Ambassade des Usa. Il en est de même pour l’avenue Mathias Ngarti, qui va du Cop 7 à De Gaulle, lorsqu’il pleut. Des pistes bitumées pourtant.

Ailleurs, l’impression que nous a donnée notre excursion dans certains quartiers fait voir que notre capitale est un véritable marécage. De Walia Massa, Hadjerai, Ngoumna, Beroa à Toukra, dans la zone sud,  à Gassi, à Bouthal Bagar, Ambata, Kamnda, Ndjari Kawas, partout ce ne sont que des stagnations d’eau qui coupent la circulation. Partout dans la ville, ce ne sont que des flaques d’eau. Un état de fait qui présente la ville comme un vaste « ring » où des pugilats entre voisins qui refusent qu’on creuse devant chez eux pour permettre à l’eau de couler ou encore propriétaire de murs écroulés faisant des dégâts et des victimes ne manquent pas.

FATTAALL

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