En Côte d’Ivoire, le retrait de Laurent Gbagbo du fichier électoral défraie toujours la chronique. Le président de la commission électorale a justifié ce retrait au cours d’une audience au siège de la CEI ce lundi.
Ce lundi, une délégation des chefs de partis d’opposition a été reçue en audience au siège de la commission électorale indépendante par le magistrat Coulibaly Kuibiert. Le président de la CEI a souligné dans ses dires qu’une personne peut être retirée du fichier électoral pour deux raisons.
« Deux causes fondamentales peuvent justifier le retrait de quelqu’un de la liste électorale. La première, c’est le décès. Quand l’électeur est décédé, il ne peut plus être sur la liste électorale. La deuxième, c’est l’électeur déchu de ses droits civiques et politiques », a-t-il expliqué.
Pendant ce temps, le magistrat n’a pas visiblement établi une liaison entre la condamnation de Laurent Gbagbo et son retrait. Par contre, ce lundi, Me Habiba Touré a fait savoir dans un communiqué que Gbagbo a reçu un casier judiciaire qui n’est pas vierge. Cette situation peut trouver sa justification dans sa condamnation à 20 ans de prison dans l’affaire de braquage de la BCEAO.
Face à cet état de choses, un certain nombre de partisans de Gbagbo ont fait une descente ce lundi devant la commission électorale afin de réclamer sa réintégration. A noter que l’ancien président ivoirien a été désigné candidat de son parti à la présidentielle prochaine alors qu’il est toujours à Bruxelles.
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