Spécialiste des questions éducatives, l’enseignant-chercheur, écrivain et Doctorant en psychopédagogie à travers la conférence de presse animée ce mercredi 03 novembre 2020 au Centre Culturel LOYOLA, a attiré l’attention en interpellant les plus hautes autorités sur la situation actuelle de l’école.
Selon M. DJIMRASSEM Thalès « le bilan de l’année scolaire 2019-2020 est mitigé pour ne pas dire négatif », elle a été « rendue difficile par la pandémie de Covid-19 » où « les cours ont été suspendus le 20 mars 2020 dans les écoles du pays ». Le chercheur d’indiquer que « c’est dans ce contexte que l’examen du baccalauréat a été organisé avec deux trimestres ».
Pour l’enseignant chercheur, pour les enjeux liés à l’arrêt de cours il faut relever dit-il:
– le décrochage scolaire ou l’échec au niveau des élèves,
– les élèves se préoccupent d’autres activités comme les enjeux de football et à les activités génératrices des revenus,
– au niveau des enseignants, avec la reprise prochaine, ils auront la pression du travail, il faut résumer les cours, aller à l’essentiel et travailler davantage avec les élèves des classes d’examen,
– au niveau de N’djamena, deux semaines de cours perdus renvoient pédagogiquement à 60 heures de cours également perdus, ce qui est déjà un manque à gagner.
-avec les grèves à répétition, nous assistons à un déferlement des élèves vers les écoles privées,
– il faut aussi remarquer la différence qui se créée entre les écoles publiques et privées. Il sera difficile pour les écoles publiques de rattraper les écoles privées.
Monsieur Thalès, de se demander » y’a-t-il encore de l’école au Tchad ? Sommes-nous dans une société sans école ? Faut-il encore envoyer les enfants à l’école?
Ouganda TANGUE
Poster un Commentaire