Hassan Keiro le KAIKOULA

Né le 6 juin 1965 à Mogo près de Bousso, dans le département du Loug Chari. Animé par la fibre artistique, il a fondé avec les Monekemdé Eloi, Evariste Ngarlem Toldé, la troupe théâtrale  « Les contemporains », en 1983, et la Compagnie KaarGoss pour le One man show en 2009. Il fut tour à tour acteur, comédien puis metteur en scène. Avec les contemporains, il a fait partie des tous premiers artistes sélectionnés à prendre part au banquet de clôture du Sommet de l’UDEAC, tenu à N’Djamena, en 1987 devant un parterre des Chefs d’Etat présents.

 Hassan Keiro le Kaikoula

C’est le début d’une carrière artistique bien riche qui commence en 1994 avec la Troupe « Kadja Kossi ». Avec cette troupe, il participe régulièrement au Festival international de Théâtre pour le développement de Ouagadougou au Burkina-Faso et alterne formation sur l’art dramatique. Lors de la mise en scène et les festivals jusqu’en 2000 à Lomé au Togo, il occupât la troisième place avec la pièce Moussa Bégoto ou le drame d’un fonctionnaire tchadien de Ali Abdel-Rhamane Haggar, au Festival international de théâtre.

Hassan Keiro Le KAIKOULA, est un artiste comédien et journaliste producteur de renom. Animateur de l’émission « Lo Kinganan Lo Goss Djé », diffusée tous les dimanches à partir de 15 heures sur la Radio diffusion Nationale Tchadienne. Il utilise le Théâtre radiophonique comme mode de transmission de message de masse.

Hassan Keiro LE KAIKOULLA, est l’auteur de plusieurs pièces de création. Citons entre autres: « Aubdes des coqs », écrit par devoir de mémoire; « Moussa Bégoto », « Peuple à la barre », « République à vendre », une adaptation du roman de IssaacTedembé, qui a gagné le meilleur prix du spectacle au Festival Scène d’ébène en 2010 à Yaoundé et meilleur prix du spectacle au Festival en 2011 au Festival des canaries à Garoua au Cameroun, et « Ma conscience » , une adaptation des éditoriaux du célèbre journaliste Burkinabé Norbert Zongo.

Malheureusement dans un pays où la culture est reléguée au dernier rang, sans statut de l’artiste, ni mécène, Keiro, une figure emblématique a vécu dans une demeure, une situation qui contraste avec l’élan hypocrite de mobilisation de cœur qu’on a observé autour de sa dépouille. Evoluant dans un pays où seule l’armée est une priorité, il a su placer l’art dans sa vie, et mourut en tant que metteur en scène et pauvre artiste Tchadien.

FATTAALL ALLAFI

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