FTFA : Voici le chef de bande des « mafieux »

Depuis plusieurs années, le football tchadien vit dans une léthargie sans commune mesure, à cause  du comportement puéril de ses principaux animateurs. En effet, malgré les grandes sommes colossales, régulièrement versées par la FIFA à notre pays, les membres du Bureau Exécutif de la Fédération Tchadienne de Football ont montré leurs limites, insuffisances et incapacité à hisser le football tchadien sur l’échiquier continental, comparativement à  certains pays africains qui ont bénéficié de ces mêmes appuis de la FIFA et qui ont pourtant pu sortir la tête de l’eau. Toujours au fond du creux,  le Tchad, n’a jamais participé à une phase finale de la CAN ou du CHAN, toutes catégories confondues. C’est un sentiment d’échec total.

Gestion opaque

La mauvaise gestion des fonds mis à la disposition de la Fédération Tchadienne de Football par la FIFA a fait l’objet d’une gestion opaque et mafieuse. Pour rappel, le président de la FTFA M. Mouckhtar Mahmoud et son 1er vice-président Brahim Wang Laouna, alias Foullah, s’accusent de détournement. A l’origine, la mauvaise gestion des fonds mis à la disposition de la fédération tchadienne par la FIFA. Selon le vice-président qui dit en détenir les preuves, ces fonds qui s’élèveraient à près de 700 millions e francs, ont fait l’objet d’une gestion opaque et mafieuse.

Le football  pris en otage

En effet, par ces pratiques nauséabondes, le football tchadien est pris en otage par des dirigeants, mus par des intérêts égoïstes et personnels et qui se comportent comme des « Rois », arguant « ne rien devoir à quiconque, car la FIFA prône l’indépendance ». Cependant, est-ce donc cette indépendance qui donne droit à une dilapidation des fonds dont les premiers bénéficiaires sont les jeunes tchadiens ? Est-ce que cette indépendance est un blanc-seing pour s’enrichir au détriment de tout un pays ? De toutes les façons, aux yeux des tchadiens, il ne fait plus de doute que cette  équipe dirigeante s’est illustrée par une mauvaise gouvernance à tous les niveaux, une navigation à vue, un manque de programme, de vision et l’absence criarde de résultats.

Les faits donnent raison à Betel Miarom

Il vous souviendra qu’il y a plus d’un an déjà, l’ancien ministre en charge des sports, M. Betel Miarom avait tiré la sonnette d’alarme sur l’amateurisme, la mal gouvernance et le manque de résultats de l’actuelle équipe de la fédération Tchadienne de football, allant jusqu’à lui retirer la délégation de pouvoir accordée par l’Etat. La charge est tout aussi violente qu’argumentée. « J’ai pu constater depuis de longues années que le football tchadien souffre d’un manque évident de visibilité et de régularité. Tout simplement parce qu’il est géré par des personnes incompétentes qui ne veulent surtout pas que les choses évoluent, alors qu’il a un vrai potentiel », martèle Japhet N’Doram.

Moctard Mahamoud défie le Maréchal du Tchad Idriss Deby Itno?

En posant la première pierre pour la construction du stade de Mandjafa, le président Deby a déploré le manque des résultats de notre football. Il a également critiqué le comportement irresponsable de ceux qui  en sont responsables qui en ont eu la gestion depuis deux décennies sans aucun résultat. A l’occasion, il a promis de prendre les taureaux par les cornes pour changer les choses. La fédération tchadienne de football, avec  à sa tête Moctar Mahamoud et Kadre Saleh se sont réunis à leur siège. À l’ordre du jour, le message du Président de la République. Sur le premier point, tous les membres de la fédération ont indiqué que le message du président de la République est clair. Nous avons échoué, nous devrons démissionner et céder la place à une autre équipe. Dans les faits, les deux premiers responsables ont opposé un refus catégorique à cette démission. Il n’en est pas question, ont-ils rétorqué. Personne ne pourra nous faire partir, fut il le Président de la République. Voilà qui est clair. Ces deux individus se soucient beaucoup plus de leur intérêt personnel que de celui du football tchadien. Se sachant intouchable,  Moctar Mahmoud se considérant membre du clan,  n’a cure des propos du Marechal du Tchad Idriss Deby Itno. ‘’Alors Tant pis pour le football tchadien’’.

Le football un moyen d’union

Le football est un sport qui occupe une place importante dans la politique des Etats. L’exemple est donné, lors des matches des équipes nationales, par la présence dans les tribunes, de hautes personnalités, voire du Président de la République. En conséquence, il devient, à son corps défendant, non seulement un enjeu, mais également un puissant moyen de communication qui ne peut laisser personne indifférent. Cela est une raison suffisante pour que les amoureux de ce sport lancent un appel pressant aux plus hautes autorités du pays, pour calmer les esprits et ramener tout le monde à l’essentiel : le salut du football tchadien.

Le football, seule discipline nationale, qui fédère la nation tchadienne et unit les Tchadiens, au-delà des considérations ethniques et confessionnelles, et qui faisait jadis la fierté de tous les fils du pays, est aujourd’hui piégé par Moctard Mahamoud, un criminel du sport « roi ».  La FIFA ne peut plus et ne doit plus continuer à fermer les yeux sur la situation rocambolesque de notre football qui fait du surplace depuis des décennies. Le moment est donc venu de repartir sur de nouvelles bases plus saines. L’heure du redécollage du football tchadien a sonné.

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