En marge de la célébration de la journée de l’enseignant, l’écrivain Pédagogue et enseignant chercheur à la faculté des sciences de l’éducation, de l’Université de N’Djamena, par ailleurs Doctorant en psychopédagogie à l’Université Norbert Zongo de Koudougou au Burkina Faso, a animé une conférence de presse au centre Loyola de Paris Congo.
« Il est difficile de comprendre les initiatives du Ministre de l’éducation nationale et de la promotion civique. Quelles sont les raisons qui sous entendent des telles décisions ? Pourquoi le Ministre opte pour cette logique ? Est-ce que c’est une décision purement politique ? Est-ce une solution pour éviter le doublement du financement de l’école dans une même année scolaire ?. A mon avis, la meilleure solution est de déclarer l’année blanche et reprendre tout de nouveau », telles sont les propos liminaires de M. Thalès.
En effet, indique-t-il, « Cette conférence de presse s’inscrit dans l’actualité de notre système éducatif. Il s’agit plus précisément de la situation actuelle de l’école tchadienne entre les réformes circulaires contradictoires et la gestion de Covid-19 dans les milieux scolaires et universitaires ».
Évoquant la question de la pandémie de Corona virus, M. Thalès relève « que les étudiants sont exposés à cette pandémie. Le dispositif de lavage de mains n’est pas suffisant. Les élèves lavent rarement les mains. Il faut une surveillance pour les amener à porter de cache-nez. A l’Université de N’Djamena, les salles de classe et les amphithéâtres sont toujours pleins d’étudiants. Les étudiants ne portent pas de cache-nez, sans exigence de l’enseignant etc. ».
Il conclue en interpellant le président de la République pour remédier aux différents problèmes de l’école tchadienne. Il doit dit-il « nommer les responsables non pas en fonction de leur appartenance politique mais en tenant compte de leur proposer profil, de leur expérience, de leur engagement et de leur sens de travail bien ».
Ouganda TANGUE
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