M. Le Coordonnateur, présentez-nous l’institution que vous avez la lourde charge de diriger.
La Maison des Patrimoines Culturels du Tchad (MPCT) est un organisme de l’Etat créé en 2016 et placé sous la tutelle du Ministère en charge de la Culture. Sa création résulte du regroupement de plusieurs entités préexistantes, à savoir la Bibliothèque Nationale, le Musée National, le Bureau Tchadien du Droit d’Auteur (BUTDRA) et le Centre National de Lecture Publique et d’Animation Culturelle (CENALPAC). La principale mission de la MPCT consiste en la conservation et la valorisation du patrimoine culturel du Tchad.
A ce titre, elle se veut à la fois le lieu et l’instrument par excellence de sauvegarde de la mémoire et de l’identité nationale
Quel type d’appui la MPCT apporte-t-elle au BUTDRA dans le cadre de la gestion de la question du droit d’Auteur ?
Le BUTDRA fait partie des différentes composantes de la MPCT. A ce titre, il bénéficie de tous les soutiens nécessaires à la réalisation de ses objectifs. Il est vrai que la MPCT n’est qu’à ses débuts, donc toutes les difficultés que cela implique. Toutefois, la coordination générale soutient à fond l’équipe du BUTDRA dans sa nouvelle philosophie de gestion du droit d’auteur.
Ce soutien se justifie par le fait que la nouvelle démarche que propose la direction du BUTDRA est noble et louable. Elle mérite le soutien franc de tous parce quelle prône une gestion démocratique, transparente et participative de la question du droit d’auteur.
Votre mot de la fin …
Mon mot de la fin est un mot d’optimisme. A l’instar de toutes les grandes institutions de l’Etat, la MPCT a des difficultés pour décoller en raison du contexte difficile que traverse le pays. La situation actuelle du BUTDRA est une des expressions de cette crise. Mais nous devons tous restés optimistes quant à l’avenir. De ce fait, les sociétaires du BUTDRA ont intérêt à rester unis et solidaires.
Propos recueillis par Allafi AN Fattaall
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