Le Lycée Jacques MoudeЇna de Bongor, 1ère Ecole Supérieure de l’AEF

Crée en 1942, sous le nom de d’Ecole Primaire Supérieure  jusqu’à son érection en Lycée Jacques Moudeina en 1963, en passant par le Collège Normal (1947) et le Collège National (1955), l’établissement a vu des générations d’apprenants passer sous ses voutes septuagénaires : Béninois, Camerounais, Canadiens, Centrafricains, Congolais et Tchadiens,  parmi des plus illustres ont arpenté ses couloirs de leurs présences.  Pour l’Histoire , on évoquera entre autres pensionnaires du Lycée Jacques Moudeina, le premier chef de l’Etat centrafricain David  Dacko, et Boganda Bathelemy, gabonais Albert Bernard Bongo,  camerounais Ahmadou Ahidjo et ses ministres Sadou Daoudou et MaЇkano Abdoulaye, le Général Félix Malloum, Haroun Kabadi, Abakar Nganansou, Maina Gibert, Général Loum Hinansou LaЇna, Général Routouang Yoma Golom, Djinadji Mathias, Dr Delwa Kassiré Koumakoye et son cadet le Général Adoum Gabgalia, Ahmed Mangué, Jacques Baroum, Joseph Ngarkoutou, Abdoulaye Lamana et l’actuel président de la République Idriss Déby Itno. Sa grandeur à travers ses enseignements et sa vocation de brassage des futurs cadres tchadiens ont longtemps contribué à assoir une structure d’éducation de jeunes sur qui le pays a commencé à se fonder et à bâtir une nation Tchadienne. Plus qu’un simple centre de formation, le lycée Jacques Moudeina est un outil, performé et mis à la disposition des gouvernants.

En son état actuel, il est légitime de se poser la question de savoir ce que cet établissement pourrait jouer comme rôle, dans l’avenir le plus proche de la région, à l’heure de grands défis universels impulsés par les technologies et le phénomène de la mondialisation. Le faire grandir en lui conférant des missions plus vastes, le transformer pour en faire un centre de référence du domaine de la formation et des métiers, avantagerait cette vieille dame septuagénaire.  Aujourd’hui le LYJAM est en état de décrépitude avancée,  certains des bâtiments de de son infrastructure initiale sont en ruine, des salles de bibliothèques presque vides. Aussi sommes-nous en droit de plaider sa cause et le rappeler à la mémoire des enfants, encore vivants et opérant dans les hautes sphères de l’Etat,  qui l’ont connu.

Allafi Amadou NGANANSOU

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