HEURTS FRONTALIERS: SUITE AU CHOC MILITAIRE MEURTRIER, LA CHINE ET L’INDE JOUENT L’APAISEMENT

Ce mardi 16 juin 2020, il y a eu des heurts frontaliers entre l’Inde et la Chine, dans la région himalayenne du Ladakh. Selon certaines sources indiennes, il est déploré 20 morts du côté indien et jusqu’à 43 morts ou blessés de l’autre.

Pendant que la pandémie de coronavirus continue de faire ravage dans le monde, l’Inde et la Chine s’affrontent. Il faut dire que leur premier affrontement date de 1975.

Déjà un mois que les deux pays sont à couteaux tirés à propos du problème frontalier dans l’Himalaya. Après une irruption de troupes chinoises sur le territoire indien les 5 et 9 mai, des affrontements à coups de bâtons avaient eu lieu. Par la suite, des pourparlers militaires du 7 juin 2020 avaient laissé espérer un changement.

En Inde, la colère et l’émotion ont gagné le terrain. Il importe de souligner qu’un soldat tamoul qui avait prévu de quitter l’armée, est érigé en martyr et le hashtag #TeachLessonToChina (« Donner une leçon à la Chine ») est à la Une sur Twitter. Les internautes discutent également du nombre réel de décès chez l’adversaire.

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A en croire les Indiens, une bagarre a éclaté lundi, à coups de poings, de barres de fer et de pierres. D’après les dires d’un spécialiste indien proche du gouvernement, il y avait beaucoup de personnes dans la patrouille chinoise. Il y a également d’autres personnes qui sont venues renforcer les deux patrouilles. Du coup, plusieurs centaines de personnes se sont lancées dans la bagarre dans un petit espace en altitude. Selon ce spécialiste, cet affrontement a eu pour effet de créer une bousculade et plusieurs soldats seraient tombés dans le ravin.

D’après New Delhi, il devait y avoir lundi soir, une rencontre entre officiers de la Chine et l’Inde afin de ramener la balle à terre, mais c’est le contraire qui s’est produit.

Selon Pékin, ce sont des troupes indiennes qui ont traversé la frontière pour provoquer et attaquer les Chinois. De toute façon, il n’y a pas de coup de feu tiré, comme avait été le cas dans cette zone en 1975.

Jusqu’à présent, il n’y a pas encore une idée réelle de ce qui s’est passé où chacun des pays accuse l’autre d’avoir empiété sur son territoire. Ce mercredi matin, le chef du parti du Congrès, Rahul Gandhi, a invité le Premier ministre à donner de la voix et demandé comment la Chine osait tuer des soldats en Inde.

Dans le but de ne rien arranger, le Népal a validé samedi une nouvelle carte de son territoire que le gouvernement indien n’a pas accepté.

Pékin et New Delhi ont fait savoir qu’ils veulent régler la crise par la voie diplomatique. Sur ce, les ministres des Affaires étrangères de la Chine et de l’Inde ont donc eu un échange téléphonique. La Chine a tout de même invité l’Inde à ne pas poser les gestes « provocateurs », et le Premier ministre indien Narendra Modi, a laissé entendre ce mardi matin que le « sacrifice des soldats indiens n’aura pas été vain », et quand on la provoque, l’Inde peut réagir de façon « appropriée ».

SOURCE BENINTIMES

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