Casier B de Bongor plongé dans le désastre

Dans une correspondance adressée au sous-préfet de Bongor, en date du 29 janvier 2020, le collectif des planteurs de Riz  du « Casier B » a informé le préfet de la situation désastreuse qui prévaut au sein du groupement des riziculteurs du Casier B. Selon cette correspondance, une Assemblée Générale s’est tenue au mois de février 2018, au cours de laquelle certaines voix ont désigné le nommé Jean VATVOUNSIA, provisoirement à la tête du comité de crise, en attendant d’élire un comité de gestion du groupement.

Après plus de 2 ans, Jean VATVOUNSIA et son équipe coptée, se croient tout permis, sans accorder le moindre  respect aux textes statutaires de base du Groupement. Pour preuve, sur les quatre campagnes agricoles écoulées, ils n’ont présenté qu’un seul bilan, celui de la campagne chaude 2018. Pourtant, les textes statutaires préconisent et astreignent de le faire à la fin de chaque campagne. Une injonction à laquelle doit se soumettre le comité ou de se démettre pour défaut de bilan moral et financier. Et le collectif de poursuivre que, Monsieur Jean VATVOUSIA s’est érigé à la fois en trésorier, président et secrétaire du groupement.

Les dépenses contestées

Le collectif d’ajouter que ce denier, engage des dépenses qui n’émanent pas des décisions de l’Assemblée Générale, moins encore de l’équipe restreinte dont il est responsable. Ces dépenses sont entre autres relatives à la création des coopératives avec la SDPA et au financement d’un projet fictif de photovoltaïque et bien d’autres. A quoi il faut aussi ajouter qu’aucun éclaircissement sur les bénéfices que génère le marché du riz entre les brasseries du Tchad et le groupement des riziculteurs du Casier B ne soit explicitement présenté.

Les réclamations

Le Collectif des planteurs de riz du Casier « B » de Bongor, dans la même correspondance,  demande aux autorités administratives et les services techniques en charge de l’Agriculture d’arbitrer promptement cette situation pour la bonne marche du casier B,  et d’instruire ce comité qui refuse d’obtempérer d’organiser une Assemblée Générale pour la présentation des bilans moraux et financiers des trois campagnes écoulées ; de clarifier la gestion des bénéfices que génère le marché ; d’organiser une élection du bureau de Comité de gestion.

Il est urgent que les autorités se penchent avec sérieux sur la situation qui risque d’engendrer un ras le bol. Nous y reviendrons sur ce dossier.

Allafi fattaall

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