Alliance Victoire : Comprendre l’échec de Saleh Kebzabo

Cette alliance est une création  de kebzabo et son acolyte Mahamat Ahmat Alhabo. Comme à leurs habitudes, ils y ont copté des chefs de partis qui leur paraissaient manipulables. C’était d’abord un groupe qu’ils ont nommé le « G24 ». Deux autres partis se sont ajoutés pour faire 26. Querelles après querelles, les 10 se sont retirés lorsque kebzabo a sorti de son chapeau l’idée le concept « Alliance victoire » en vue de présenter un seul candidat de l’opposition. Parmi les démissionnaires se comptent ses compagnons d’hier Salibou Garba, Gali Gata Ngoté et Laoukein Kourayo Médard considérés comme des poids lourds de l’opposition.

L’alliance a pondu des textes qui l’organisent et l’encadrent. Un manifeste  est aussi rédigé et adopté par tous. C’est suivant les règles définies qu’ils ont organisé la séance de désignation du candidat de leur groupe. C’est donc conformément aux  critères définis que Kebzabo et son neveu Bongoro sont retenus comme candidats devant  être départagés par ce qu’ils ont appelé le vote primaire. Toujours obnubilé par sa suffisance, Saleh n’avait pas compris que ces jeunes chefs de partis qu’il manipule à souhait pour parvenir à ses fins ont pris conscience et ne rêvent que du renouvellement de la classe politique de l’opposition très vieillissante et devenue inefficace. Surprise, il perd les élections primaires libre et plus que démocratique face à un novice qu’ils croyaient acquis à sa dévotion. Conscient de son échec, il a félicité son challenger Théophile Bongoro. Sur place, ses obligés,  qui ploient sous le poids de la misère alors que lui vit un paradis terrestre, ont commencé par bouder. Peine perdue. Le patron a  déjà reconnu sa défaite!

Rentré chez lui, Saleh aurait fait appel à quelques confrères tombés en faillite et à des adeptes de Facebook pour leur demander de diaboliser ce qui s’est pourtant passé dans la plus grande droiture. Une bonne tasse de bouillon de bœuf, de la bouillie et du jus naturel ont mis en éveil les nerfs de ces scribouillards appelés en rescousse.

Rien ne peut étonner quand kebzabo remet en cause  cette élection démocratique et transparente passée au sein de L’alliance victoire. Pour la gouverne de nos lecteurs, très récemment, alors qu’il était dans la délégation de l’assemblée nationale partie à la présidence de la République notifier le titre de maréchal donné au chef de l’Etat, il s’est rétracté dans la soirée en  disant que S’il savait que c’était pour ça, il ne venait pas. De qui se moque-t-il? A son âge, on le portera à la présidence sans lui dire le pourquoi du déplacement et il va? Prend-t-il les Tchadiens pour ses bœufs gardés à Bonder? Pourquoi a-t-il accepté de faire la photo de famille après l’audience avec le chef de l’Etat? Non. Kebzabo n’est pas sérieux.

Avec ce qui vient de se passer, tout le peuple comprend qu’il n’est pas différent de Déby. S’il arrive à devenir président un jour, il n’acceptera jamais sa défaite aux élections. Plus grave, ce sont la représentation de son parti du lac Léré et mayo Binder de sa province natal qui sont les premières à dire qu’elles n’acceptent pas. Pourquoi donc critiquer Déby quand son Amdjarass natal.et son clan se montrent comme des privilégiés de la République? L’avenir du Tchad avec, éventuellement un Saleh Kebzabo se dévoile au grand jour.

DADIDA WOULDA

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